Si la crise des dettes souveraines de la zone euro focalise l’attention, les besoins de financement des banques sont énormes, de l’ordre de 3600 milliards de dollars dans les deux prochaines années.

Quatre ans après l’éclatement de la bulle immobilière américaine et la déconfiture des crédits «subprime», les États-Unis, l’Europe et le Japon sont très loin d’avoir réglé leurs problèmes. 

Partout «l’État et les ménages restent lourdement endettés, à des degrés divers, et la santé des institutions financières ne s’est pas rétablie au rythme de la reprise de l’économie dans son ensemble», avertit le Fonds monétaire international dans son rapport semestriel sur les risques financiers, publié mercredi.